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Eric Katz, au travers de Métal d'Alcôve revendique la vocation de tout casser pour recréer. Ainsi, un couvercle de casserole ou un disque dur d'ordinateur se transforment en pied de lampe et un embout de robinet devient le réceptacle d'une tulipe art déco. Démiurge à sa manière, il redonne vie aux choses qui en ont été désinvesties.
Les objets puisent dans des styles empruntés aux années 1920 à 1970 avec parfois des incursions plus baroques. L'objectif n'est pas de respecter une vérité historique mais de donner à l'objet une esthétique cohérente. Chaque modèle, en combinant les époques entre elles, constitue au final un harmonieux mariage hors des normes et hors du temps.
Chaque réalisation, en associant la transparence du verre à la réverbération du métal, défie les lois de la lumière. Entre verres et chromes le courant passe. Le verre capte la lumière, la filtre, l'absorbe, et le métal la renvoie.
Détournement des objets, détournement du temps, détournement de la lumière, l'essentiel pour Métal d'Alcôve est qu'à l'arrivée l'objet obtenu semble avoir toujours existé sous cette forme.
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